côté mus (ée) (ique)

Publié le par thomas.polska.over-blog.com

 

 

La Pologne est un pays ayant souffert de la guerre autant au 19ème, qu’au 20ème siècle. Néanmoins, qui aurait pensé qu’un tel malheur influencerait un tel génie. Frédéric Chopin, ce nom sonne à mes oreilles comme une mélodie.

Être à Varsovie et ne pas aller au musée Chopin, me semble être comme aller à Paris et ne pas voir l’arc de triomphe (quoique beaucoup de Varsoviens sont déjà allés à Paris mais, ne sont jamais allés au musée Chopin), pourtant cet endroit est situé au centre de la capitale.

CIMG3718.JPG (Le musée Frédéric Chopin)

Brièvement Fréderic Chopin fils d’un père français et d’une mère polonaise, fut initié au piano très tôt. Il a vécu 20 ans en Pologne où il connut un petit succès, mais plus important ce pays fut sa source d’inspiration majeure pour son futur triomphe parisien. Ses principales sources musicales sont Mozart et Bach. Son premier rival et pourtant grand ami est Liszt. Dans la capitale française, l’artiste, très vite considéré comme un prodige, sut rapidement s’entourer du beau monde artistique, il entretint même une relation de neuf ans avec George Sand.

 Je ne vais pas insister sur la biographie du musicien. Si vous voulez plus d’informations, wikipédia est toujours à votre service. CIMG3720.JPG

  (tableau de chopin dans un salon parisien)

 Parlons plutôt de mon excursion. Je suis arrivé devant le musée et ne douta aucunement (sans consulter ma carte) que le monument en face de moi fut le musée. Paradoxalement le bâtiment est en contradiction totale avec le quartier, comme s’il était en lui-même un souvenir d’une époque passée (bon il était aussi écrit « musée Chopin » visible de loin, mais passons !). Après tout le côté administratif, la visite s’effectue chronologiquement à la vie de l’artiste, du rez-de-chaussée jusqu’au dernier étage comme si on vivait l’ascension du compositeur.

Tout cela fut bien plaisant, même si avec un musée sur de la musique, un sentiment de manque se fait sentir, un sentiment proche du vide laissé par l’absence de satisfaction du regard, satisfaction assouvie dans un musée classique.

Finalement ce qui m’a attiré est plutôt la visite auditive que visuelle, même si l’excursion est cependant esthétiquement réussie.

 CIMG3745.JPG

 (dernier étage)

Je le reconnais, je ne connaissais pas grand-chose à la vie, ainsi qu’à la musique de l’artiste. Pourtant, en écoutant ses compositions, je les ai vite distinguées d’une symphonie de Mozart ou de Beethoven. En effet, au musée un film est proposé, non pas un film, mais plutôt un défilement d’images représentant des paysages polonais. L’effet est immédiat, la musique de Chopin vous accompagne comme un guide dans une visite du pays. Pour moi, ces mélodies ne racontent pas une histoire, elles veulent faire découvrir la Pologne par ses bruits et surtout la nostalgie du génie pour ses forêts, ses montagnes, ses côtes, ses landes ainsi que son peuple. 

CIMG3751.JPG

 

 

Publié dans Visite guidée

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article